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novembre 12, 2021

M+ Grand Opening! Must-see « Ten Million Sushi Bar », Ai Weiwei installation, ceramic figurines and other featured exhibits!

M+ Le musée a pris plus de dix ans depuis la conception du projet jusqu’à son achèvement, et a été au centre de controverses culturelles et politiques. Après de nombreuses années d’attente, le musée tant attendu a enfin ouvert ses portes aujourd’hui ! En plus de l’exposition « Hong Kong: d’ici et d’ailleurs » et « Objets, Espaces, Interactions » partagées la semaine dernière, voici une sélection des 4 expositions incontournables à ne pas manquer !

« Anthony Gormley: Terre d’Asie » : Figurine en céramique

Il s’agit d’une installation monumentale composée de centaines de milliers de statues en argile, réalisée en 2003 par le sculpteur britannique Antony Gormley et plus de 300 villageois du Guangdong en 5 jours. Cette année-là, Gormley a invité les habitants du village d’Xiangshan du Guangdong à créer des milliers de statues en argile avec la terre locale. L’artiste a formulé trois simples exigences : que les statues soient de la taille d’une paume, qu’elles puissent tenir debout et qu’elles aient deux yeux, laissant le reste à la libre interprétation des créateurs. Cette œuvre vise à refléter la vaste étendue de la terre chinoise et sa population immense.

« M+ Hick Collection: From the Great Revolution to Globalization »: Works by Ai Weiwei

長安街-錄像-艾未未-2004
《長安街》 錄像 艾未未 2004年

Avant, l’artiste conceptuel chinois Ai Weiwei a provoqué des critiques en levant le majeur devant la place Tiananmen dans son œuvre « Étude de la perspective ». M+ a également choisi de retirer l’œuvre. Cependant, dans la collection Hick, présentée lors de l’exposition d’ouverture, nous pouvons toujours voir que le musée expose au moins deux œuvres d’art, dont l’œuvre vidéo « Chang’an Street » et l’installation « Lavage ».

La vidéo « Chang’an Street » documente le paysage de la rue Chang’an, capturant les différentes scènes de Pékin, passant de la zone rurale à la zone commerciale puis au centre politique. Les scènes présentées incluent des travaux routiers, une centrale électrique émettant de la fumée épaisse, des gens marchant sur la place Tian’anmen gelée, ainsi que des immeubles de bureaux brillants et éblouissants. Ai Weiwei a enregistré cette œuvre de manière simple, se promenant dans la rue Chang’an et filmant une minute de plan fixe tous les 50 mètres. Il a ensuite compilé un total de 608 clips vidéo pour créer un court métrage de plus de 10 heures, mettant en lumière le rythme et les paysages de la ville en pleine croissance économique.

洗白-艾未未-1995-2002
《洗白》 陶瓷裝置 艾未未 1995-2002年

Dans l’installation « Blanchiment », 126 bouteilles en céramique blanches et brunes sont disposées en rangées sur le sol, avec des motifs symétriques marron foncé sur la surface des bouteilles brunes. Ces motifs sont composés de lignes épaisses et de formes, dont un quart des bouteilles est entièrement recouvert de blanc, cachant complètement les couleurs uniques, les empreintes et les pigments minéraux de la céramique, donnant une sensation de fraîcheur.

Dans les années 1990, Ai Weiwei a commencé à créer des œuvres d’art en utilisant l’artisanat traditionnel chinois. Il a brisé des jarres en terre cuite datant de la dynastie des Han, trempé des objets dans de la peinture, et peint des vases avec le logo de Coca-Cola. En exposant, transformant et détruisant des objets d’artisanat historiques, Ai Weiwei a révisé, transformé et remis en question les valeurs attribuées aux objets, critiquant ainsi la politique et la tradition.

« Le rêve du musée » : L’art de la « trouvaille » des artistes pionniers

左:《無題》 傅丹 2018年;右:《青花釉下彩白瓷棘龍紋罐》 金範 2011年

Cette exposition élargit le concept de « objets trouvés », montrant comment différents artistes utilisent la culture comme matériau pour innover dans la tradition. Il met en avant les œuvres d’art de 4 artistes pionniers – Duchamp, John Cage, Yoko Ono, Nam June Paik – et réunit 27 artistes de différentes régions et générations pour explorer de manière ludique le hasard et l’objet trouvé.

« Objet·Espace·Interaction » : Comptoir de sushi Seiyu

《清友壽司吧》 倉俁史朗 1988年

À l’époque, le M+ a dépensé 15 millions pour acquérir le « Qingyousushi Bar », ce qui a été vivement critiqué par le public. Qu’est-ce qui rend ce bar à sushi si unique ?

Le « Sushi Bar Seiyu » a été conçu par le designer japonais de meubles et d’intérieur Fumio Kurashige, et a ouvert ses portes en 1988 dans le quartier de Shinbashi à Tokyo. Ce bar à sushi était un lieu de rencontre prisé des architectes et designers pendant le boom économique japonais, mais a finalement fermé ses portes en 2004. C’est l’un des rares projets d’intérieur restants du designer après son décès. Le M+ a passé près de six mois à démonter et reconstruire le bar à sushi au Japon, en engageant spécifiquement des artisans pour restaurer chaque brique, chaque trace d’usure à l’intérieur. Selon les responsables, l’acquisition a été motivée par la mise en valeur des caractéristiques traditionnelles de l’architecture japonaise par ce bar à sushi, invitant à réfléchir sur la culture de la consommation rapide.

Bien sûr, en plus des œuvres d’art sélectionnées ci-dessus, l’exposition propose d’autres pièces significatives à découvrir. Pour célébrer l’ouverture du musée, M+ organisera une série d’activités spéciales les trois premiers vendredis, samedis et dimanches après l’ouverture, comprenant des visites guidées, des ateliers, des expériences sensorielles, des performances en direct, des projections et des événements en ligne. Réservez dès maintenant pour une visite régulière !

Découvrez plus et la source des images : Musée M+

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