Certains soutiennent que les bonnes œuvres d’art doivent être fonctionnelles et répondre à leur époque, tandis que d’autres pensent que l’art a pour seul but d’être de l’art en soi, sans nécessité de lui imposer des définitions superflues. Pour vous, quelle est la nature de l’art ?
Porte artistique La dernière exposition présente l’exposition personnelle de l’artiste chinois renommé Marco Lu, intitulée « No Man’s Land », mettant en vedette ses paysages rares et ses peintures abstraites des années 1970 à nos jours. Parcourant plus de 40 ans de création de l’artiste, Marco Lu a toujours pratiqué une liberté de création totale dans ses œuvres. La peinture est pour lui une manière d’être, tout se développe selon sa volonté personnelle, comme il le dit : « Je ne veux pas que mon art soit utilisé pour autre chose que l’art lui-même. »
Marco’s pursuit of pure art can be found in the « Realm of No One », the exhibition intends to simulate a state of alienation in appreciation, encouraging viewers to compare and read the works. The 8 groups of works on display come from different periods, arranged in chronological order, elucidating the conceptual themes, techniques, and materials used, such as a juxtaposition of a figurative landscape painting and an abstract painting.
Créée dans les années 70 et 80, « Le bassin de Yuanyuan en tons de gris » est une peinture de paysage symbolisant des activités anonymes, dépeignant un paysage désolé aux couleurs douces et dépourvu de toute présence humaine. Dans « Étang de lotus en automne », on peut voir que, à l’époque où il vivait encore à Pékin, Mark Rothko a nettement réduit l’impression de paysage, en se limitant à une palette de couleurs en noir et blanc, commençant à étudier plus en profondeur les formes non figuratives.
Dans le début des années 1990, il étudiait la pertinence de la gamme de couleurs, comme dans son œuvre abstraite représentative « Composition en noir », cette œuvre en diptyque sur papier présente des caractéristiques de la peinture chinoise à l’encre, avec une ligne verticale sombre sur le panneau de gauche, complétée par une courbe sur le panneau de droite, remettant en question la frontalité de l’image.
Les Six Grandes Séries, inspirées du peintre lettré de la dynastie Qing « Ba Da Shan Ren », semblent être des peintures traditionnelles de paysages montagneux, mais sont en réalité réalisées avec de l’huile, des matériaux mixtes et de la cire, intégrant intentionnellement la tradition de la peinture à l’encre chinoise dans le langage abstrait occidental. La Deuxième des Six Grandes Séries (1994) est une grande peinture monochrome qui crée un champ de couleur cohérent, maintenant un bon équilibre entre les couches de coups de pinceau, évoquant à l’observateur l’abstraction lyrique de Brice Marden et sa compréhension de l’abstraction.
Lors de son séjour, Marco Lu se souvient également de sa ville natale de Pékin, représentée dans les années 70 par « 1989-6 », exprimant ses deux lointains souvenirs de Pékin.
Face à une tragédie familiale malheureuse, Marco Lu est retourné à Pékin en 2006 pour réfléchir à la suite des événements. Ce n’est qu’en 2008 qu’il a recommencé à peindre. « White Light » projette un espace blanc vide, éliminant consciemment l’excès d’éléments dans la peinture, comme s’il éclairait. Marco Lu dit : « Je vais vous montrer ce qu’est l’abstraction dans le désert. Cette peinture parle de la lumière, une lumière éblouissante, une lumière qui rend aveugle ».
« Prison » (2015) est une déclaration de libération, rompant avec toutes sortes de contraintes, il ne considère jamais sa liberté de création comme allant de soi, mais il est souvent sceptique et réservé quant au processus de réflexion artistique.
À partir de 2016, « Ah Da » est une autre tentative de Marco Lu pour briser les éléments familiers de la série, en supprimant les traces de peinture d’une manière spéciale de transfert d’image, explorant davantage le hasard de la peinture, poursuivant le voyage de la peinture pour rester à la fois pure et contradictoire.
L’exposition montre de manière exhaustive les changements de thème de création de l’artiste, mais la seule chose qui reste inchangée est son exploration sincère et pure de l’art. N’hésitez pas à visiter « No Man’s Land » en personne et à apprécier le processus de création de l’artiste au fil des ans.
« Terre déserte » : Exposition personnelle de Marco Lulu
Date : À partir de maintenant jusqu’au 30 juillet
Heure : De 10h à 19h
Lieu : Art Gate, 6ème étage, 12 Pedder Street, Central, Hong Kong
Source de l’image et en savoir plus : Art Gate