L’art est non seulement un langage visuel pour exprimer des émotions, mais aussi un moyen important pour réfléchir et répondre au monde. C’est grâce à notre capacité de réflexion que l’humanité engendre des activités telles que la mémoire, les rêves et le flux de conscience. Dans la dernière exposition collective du Centre d’Art Contemporain Tang, chaque artiste explore les concepts inspirants de mémoire, de jeu et de flux de conscience, se lançant dans une déambulation au sein d’une galaxie psychique.
La peinture, en tant qu’acte, processus, mémoire ou illusion, explore continuellement la nature des choses. Les œuvres de Nona Garcia expriment son attention à la nature et à l’écologie avec son style réaliste distinctif. Deux grandes peintures précises et détaillées exposées représentent les petits détails de son environnement quotidien.
Dans le passage entre mémoire et texte, entre classique et contemporain, les compositions picturales de Zhang Ben établissent un ordre visuel complexe et précis. Les images de l’église, de l’horloge, des balises directionnelles, de la tour de Babel, des planètes, etc., forment la rhétorique de sa peinture. Les images griffonnées au hasard au quotidien, les scènes imaginaires, les associations de lecture, les photos de voyage sont classées et organisées par Zhang Ben en différents dossiers. Ces fragments de mémoire se combinent inconsciemment pour former des images flottantes, finalement aboutissant aux images dans ses peintures.
Cameron Platter utilise des collisions comiques entre le mime, les paysages surnaturels, l’esthétique kitsch et les incarnations d’objets pour transmettre les aspects troublants de la civilisation humaine, y compris les questions actuelles de capitalisme, de conspiration, de colonialisme, de décadence morale, d’humanité et de souffrance. L’artiste superpose des images de désir et de bonheur avec des images de peur et de désespoir pour renforcer le caractère dramatique de l’œuvre.
Les œuvres et les titres de Gao Yu sont souvent des jeux de mots, en lien avec des réponses et des questionnements sur la situation actuelle. Des images et des termes vivants tels que l’amère melon, le petit chien, Zhu Bajie, etc., portent des caractéristiques anthropomorphiques et d’aliénation de soi, réalisant de manière facétieuse une exploration de certains problèmes du monde réel et du système artistique interne. Le bonheur et l’humour manquants soulagent l’anxiété insincère.
Ce type d’anxiété semble inefficace dans les diverses images « poupées » décrites par Yang Na, la technique surréaliste semble dépeindre un rêve fantaisiste, imprégné des émotions et de la conscience de l’artiste, il utilise des images de dessins animés lisses pour représenter l’état déformé de l’humanité. Rodel Tapaya réarrange de nombreux fragments d’images, imitant les objets choisis, chacun étant raconté, métaphorisé, dispersé sur la toile.
Chaque artiste exprime son souci pour la société humaine à travers des éléments oniriques, des œuvres en apparence légères et humoristiques, mais qui cachent en réalité une réflexion profonde de l’auteur sur la société. Ces peintures sont comme des allégories de la civilisation humaine, attendant d’être découvertes par le public.
Exposition de groupe – Mémoire, jeu et flux de conscience
Date: Maintenant jusqu’au 16 mars
Heure: De 11h à 19h
Lieu: Centre d’art contemporain Tang de l’ère actuelle, 80 Queen’s Road Central, 10ème étage de H Queen’s
Image source and learn more: Centre d’art contemporain Tang