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juillet 20, 2022

M+ présente en août le nouveau travail de la pionnière de l’art vidéo Nalini Malani, avec des images de la mythologie grecque et des animations vidéo de performances en direct illuminant le ciel nocturne de Hong Kong!

《尋找消失的血》

Musée M+ a récemment présenté l’exposition « Nalini Malani: Vision en mouvement » mettant en vedette l’avant-garde de l’art vidéo Nalini Malani, présentant trois œuvres vidéo riches en couches qui résument ses 50 années d’innovation constante en utilisant de nouvelles technologies.

Récemment, les œuvres de Malani seront étendues à la façade de M+, présentant une nouvelle œuvre intitulée « À la recherche du sang disparu ». Il s’agit d’une vidéo silencieuse de huit minutes et demie, combinant performances en direct, animation, esquisses, peintures et vidéos préenregistrées.

« La recherche du sang disparu » poursuit les recherches artistiques de Malani sur les thèmes de la guerre, de la violence et de l’oppression des femmes. Elle utilise habilement la singularité de la façade de M+ pour engager un dialogue visuel avec le dynamisme du ciel nocturne de Hong Kong. Les mystérieuses vidéos de l’œuvre sont inspirées des images de la mythologie grecque et indienne, mêlant des éléments personnels et des références au monde réel, superposant des formes architecturales, un ciel nuageux, une carte du monde, des visages, ainsi que des images de femmes géantes émergeant de l’ombre et se prosternant au sol.

« À la recherche du sang disparu » est profondément inspiré par le style narratif fragmenté de l’écrivain et critique allemande Christa Wolf dans son roman « Cassandra ». Ce roman reprend l’histoire de la chute de Troie du point de vue de la prêtresse troyenne Cassandra, une femme capable de prédire l’avenir, ayant prédit que la guerre de Troie aurait des conséquences dévastatrices, mais ayant été ridiculisée et méprisée. Les artistes réinterprètent l’épopée à travers l’histoire de Cassandra, réfléchissant à la manière dont les connaissances et expériences des femmes ont été effacées et marginalisées dans l’histoire.

Dans « La recherche du sang disparu », l’ombre fugace de Cassandra réapparaît, son regard est ferme et intrépide, comme pour exhorter les spectateurs à prêter attention aux diverses injustices cachées et négligées dans la société. Marani, à travers Cassandra, continue d’explorer la question de la visibilité et de la perception.

Dans « La recherche du sang disparu », le visage et le corps de Cassandra sont enveloppés d’ombres, leurs images étant perturbées par des couleurs vives et des lumières scintillantes, devenant ainsi floues. Dans une scène du film, l’artiste projette des images de lévriers prises par le photographe britannique Edward Maybridge sur le visage et les yeux de Cassandra.

Mabridge est un pionnier dans la capture d’images de mouvements sportifs, et ces images de lévriers proviennent de ses recherches dans ce domaine. Les deux lévriers se précipitent l’un vers l’autre dans la vidéo, semblant sur le point de se heurter. Maralani suggère ainsi que Cassandra a le pouvoir de prédire l’avenir, et que ce qu’elle voit pour l’avenir de l’humanité est sombre, malgré les progrès de la civilisation et de la technologie humaines.

« À la recherche du sang disparu » sera présenté tous les soirs de 19h à 21h10 sur la façade de M+ du 5 août au 2 octobre 2022. Du 8 au 30 octobre 2022, l’œuvre sera exposée les week-ends de 19h à 21h10.  

En savoir plus : Musée M+

Source de l’image : Musée M+, Nalini Malani

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